Notre weekend à l’extérieur a bel et bien été de un, littéralement touristique, et de deux, froid et humide. Mais bien agréable tout de même.
Visiter un lieu touristique alors que les vacances de Pâques, dans certains pays, ne sont pas terminées relève toutefois de l’erreur. C’était bondé de touristes. La vieille ville n’était que touristique. Trop. Malgré la froid et la flotte intermittente. Je n’ose même pas imaginer y retourner un jour d’été.
La vieille ville de Prague est superbe, j’ai aimé. Très bien préservée et entretenue. Des édifices majestueux, des grandes Places impressionnantes. L’ambiance est aussi à la fête, on dirait que la ville attire le tourisme de party plutôt, disons, que le tourisme familial. La présence policière est aussi fort peu subtile. Les unités de l’ordre sont partout, et sont actives. Nous avons vu de nombreuses personnes (de nombreux touristes) devoir sortir leurs documents d’identité. Tout ceci étant dit, nous avons apprécié la visite, bien mangé, bu de la très bonne bière locale (nous étions dans le berceau de al Pilsner, après tout) et vu de superbes endroits témoins d’événements historiques dramatiques.
La vraie ville de Prague, où les gens de la place vivent, est un contraste total avec le centre.
Nous sommes rentrés par les petites routes de campagne, histoire de voir la « vraie » République Tchèque. que je nomme maintenant TchechecheRépoublik, vu mon incapacité à prononcer correctement le terme en Allemand. Cette série de « ch » aspirés ou franc me dépasse, je n’y arrive pas. Donc, la TchechecheRépoublik.
La visite de cet ex pays socialiste a été vraiment intéressante. Ça se sent tout de suite, dès l’entrée, que ce pays n’a pas suivi le même type de développement économique qu’un pays de l’Ouest. Même l’herbe, dès la frontière, est plus brune et moins verte. Comme quoi, littéralement le gazon n’est pas toujours plus vert chez le voisin.
Nous avons vu dans la campagne Tchechecherépoublikaine des villages en ruines. Mais aussi quelques ghettos de villas anciennes impeccablement restorées à couper le souffle. Entre les deux, rien du tout. La classe moyenne? Probablement inexistante, 20 ans après la chute du rideau de fer. Ça prendra sûrement plusieurs autres décennies. Ceci dit, nous n’avons pas traversé le pays entier et ma connaissance du sujet Tchechecherépoublikain est très limitée.
J’ai aimé la visite, qui donne envie de voyager du côté des pays de l’Est. Mais je ne sais pas si j’ai été impressionnée. Je me questionne par contre à savoir si l’expérience n’aurait pas été entièrement différente si le soleil avait été au rendez-vous, nous donnant ainsi envie de nous prélasser sur chaque terrasse sympathique. Possible, fort possible…