Archive for ‘N'importe quoi’

25 octobre 2010

e-rien (e-trait-d’union-rien)

Je vous écris pour vous dire que je n’ai rien à dire. C’est l’fun, c’est comme à l’adolescence quand on appelait une ex-amie pour lui dire qu’on ne voulait plus être, justement, son amie.

Mais pour vous divertir, ou plutôt, vous instruire en toute humilité, sachez que (vous verrez ainsi l’étendue de mes occupations et comprendrez ainsi l’introduction ci-dessus introduite) la cuisson à l’induction permet de faire bouilllir trois tasses d’eau (froide au préalable) en moins de deux minutes.

 

25 septembre 2010

Ti-nenfant

J’ai reçu un truc promo (pour faire une longue histoire courte, Népoux a passé la journée en rando organisée par un manuf de matériel de plein air dont la maison-mère fabrique aussi des stylos, et connaissant mon émerveillement d’enfant pour les crayons de tous genres, il m’en a rapporté un paquet). Ça me rappelle à quel point j’aimais le moment de la rentrée scolaire où je ressentais une grande grande satisfaction à avoir plein de crayons de toutes les couleurs.

Et je pense que 25 ans plus tard, ça n’a pas vraiment changé. La petite fille en moi est toujours aussi émerveillée devant 15 beaux crayons tout neuf: y en a même un fait en matériel de ballon de basket!!!

21 septembre 2010

Anachronisme en arrière-plan

À préciser – la Marie ici présente n’était pas très solidement fixée à son socle et a failli s’écrouler lorsque j’ai grimpé sur le piédestal en question sur lequel elle trône. C’aurait été gênant.

14 septembre 2010

Espion

7 septembre 2010

Marketing surprenant

En marchant vers le bureau ce matin, j’ai trouvé une clé. Oh non, quelqu’un a perdu sa clé. Mais par chance il y avait un petit porte-clé avec avec une adresse web. La famille Beimer. Népoux fut tout de suite suspicieux – un soap télévisé allemand traite de la famille Beimer. Pour ma part, ne regardant pas les soaps télévisés allemands, je n’ai bien sûr jamais pensé plus loin que la possibilité de faire une bonne action.

Note sur les soaps: ce type d’émissions télévisées se nomme ainsi car à l’origine, elles étaient produites par les manufacturiers de produits ménagers qui finançaient et commanditaient ces shows – et qui s’adressaient ainsi directement aux consommatrices de leurs produits. Du moins, j’ai lu ça quelque part, mais comme je l’ai lu sur INTERNET, ça doit être vrai.

Népoux avait entièrement raison: 25 000 clés ont été « perdues » à travers le pays. Celui qui en trouve une est invité, sur le site web, à participer à un concours pour potentiellement gagner une diversité de prix (vélos, téléviseurs, ordinateurs… ou la chance d’une vie de décrocher un rôle dans la série).

Je n’avais jamais rencontré une telle forme de promotion, qui se joue réellement sur la bonne intention des personnes. Pas mal.

3 septembre 2010

Promotion

Oh bonheur!

C’est terminé, le style de vie de l’homme des cavernes au bureau (un jour faudra que j’apprenne à dire « à la maison », ce sera pas facile). Après un très long mois, le plombier est venu hier pour installer lavabo, toilette et rebrancher l’eau. Mais quel bonheur, j’ai pu laver pour vrai ma tasse de café, jeter très loin au bout de mes bras la chaudière qui servait à flusher, et j’ai même pu laver mes mains à l’eau chaude.

Augmentation de notre niveau de qualité de vie de quarante-douze-mille pourcent. C’est formidable, l’eau courante, quelle invention.

Et bientôt, nous aurons même de l’électricité pour vrai! Et non plus branché de manière probablement fort suspicieuse dans la seule prise fonctionnelle de la maison. En fait, la seule prise fonctionnelle est utilisée par les ouvriers qui y branche leur spotlight, ledit spot permettant d’y brancher  notre réseau entier.  Des ordis, des écrans, des disques externes, cafetière, serveur, téléphone, modem, lampes, ventilo (euh bon, avec notre gros 12 degrés on peut le débrancher), fax, imprimantes et compagnie, le tout branché sur une rallonge qui est branchée sur une autre rallonge qui elle va à une autre, l’arbre est dans ses feuilles si vous voyez le concept. Oui, des fois, ça saute, on ne fera pas semblant de s’en étonner. Ça achève.

Nous avons aussi du beau plancher tout neuf dans la moitié de l’appart, l’autre moitié sera possiblement terminée aujourd’hui. Vu que les pièces sont vides, c’est fou le bruit que les griffes du chiiien font, avec l’écho, sur le nouveau revêtement. Espérons – rêvons – qu’une fois les meubles en place, ça diminuera. J’aurais après tout peut-être du sacrifier le look au profit de la paix d’esprit et opter pour de la belle moquette mauve à la grandeur.

Et bientôt, vous aurez droit à une belle photo de ma table. Le dessus est terminé, c’est booooo. Les cotés doivent être recommencés de zéro avec nouveaux matériaux en raison d’une erreur d’ingénierie, mais la nouvelle solution est d’une simplicité théorique déroutante, ce devrait donc être complet rapidement (mais à confirmer). Je déteste recommencer. Mais, vu que c’est entièrement ma faute, ben je chiâle pas (trop). Assumons, disait, je crois, César.

28 août 2010

Poutine

Non pas comme dans politique russe, mais comme dans art (ouais bon, pas nécessairement, mais à défaut de synonyme…) culinaire bien de chez moi. Désolée pour ceux qui espéraient un post intellectuel à la lecture du titre, c’est loupé, ce n’est pas le cas du tout. D’ailleurs, ceux-ci se font très rare, l’essentiel de mon intellectualismariat étant dévoué au boulot et frôlant l’inexistence lors du retour à la maison. Ledit retour qui, ces temps-ci, s’effectue lors du moment d’aller faire dodo. Et comme mon cerveau est limité, y a pas de miracle.

Alors, OUIIII, j’ai découvert grâce au blogue d’une autre expat qu’il y a un resto pas très loin de chez moi qui s’appellle M POUTINERIE, et qui sert, bien sûr, de la poutine.

Pas que ce soit un désir quotidien d’en manger, mais à l’occasion, j’aime –  je l’admet.   La poutinerie en question est dans Schwabing (le plateau mont-royal du Munich), donc vraiment pas loin. Il semblerait qu’ils utilisent le vrai fromage  qui fait squiiick, mais tant que je n’en aurai pas la preuve, je préfère conserver mes illusions au niveau du plancher des vaches question d’éviter la déception. J’ai un trop vif souvenirs d’avoir, alors que je vivais à Toronto (oh mais quel coup de vieux, j’y ai célébré le passage au nouveau millénaire) mangé une wannabe-poutine pourtant reconnue comme the real deal faite avec de la mozzarella râpée toute droit sortie du sac d’une de nos grandes multinationales faisant la fierté de nos voisins les canadiens. Frisson.

Tiens, nous avons justement négligé de faire les courses, avec plus ou moins rien à manger pour demain, du moins rien d’intéressant – rappelons que tout est fermé le dimanche ici sauf les restos. Parenthèse culturelle, si ça semble très emmerdant au départ, on s’y fait très rapidement et c’est génial, une journée par semaine où toute forme de consommation est proscrite. J’aime beaucoup. J’aime consommer aussi, je tire un certain plaisir à l’achat de trucs particuliers (chaussures, gadgets en provenance du site d’Apple, et à peu près tout ce qui sort d’une quincaillerie) mais j’aime beaucoup ne pas le faire aussi et j’apprécie le choix social fait ici de ne pas succomber au péché commercial dominical.

Outre cette découverte, j’ai dévoué ma journée à l’avancement du projet table à diner qui devient de plus en plus douteux, c’est pas un succès mon truc. Erreur de débutante: commencer un projet en pensant se procurer plus tard des matériaux qui en bout de ligne n’existent pas dans le pays adoptif.

Selon mes prévisions, le projet sera très joli, mais seulement vu de loin.

27 août 2010

Miracle de Noël

On en entend parler tous les jours dans les médias; avec les changements climatiques, la planète est toute mêlée.

C’est probablement pour ça qu’en plein mois d’août je suis l’heureuse récipiendaire du résultat d’un miracle de Noël: mon laptop est en parfait état, je viens tout juste d’aller le chercher chez le docteur qui y a ré-inséré mon disque dur pour me le rendre, tout nettoyé, tout beau, comme un neuf (certains voudront sûrement rafraîchir ma mémoire et me rappeller que justement, il s’agit d’un appareil neuf).

Merci pour vos prières envoyées à tous les Dieux, probablement grecs – qui ont exaucés mon souhait.

26 août 2010

Chez le docteur – ajout

Mon laptop est chez le docteur. Comme celui-ci ne possède pas une belle police d’assurance privée (je parle du laptop,  j’ai aucune idée de la situation d’assurance médicale de son docteur), il y a un risque que ce soit plutôt catastrophique et très coûteux.

Hier après-midi, la bouteille d’eau qui a servi à délicatement humecter un papier absorbant afin de nettoyer ma souris et mon clavier de la couche de poussière-post-sablage-de-ciment qui s’accumule quotidiennement sur lesdits appareils, est malencontreusement demeurée débouchée, suite à un départ précipité de mon poste de travail pour aller admirer la belle céramique fraîchement appliqué dans la salle de lavage.

Erreur. Au retour, avec objet X dans les mains devant être déposé sur ma table de travail fort encombrée, encore une fois en conséquence des rénos qui obligent à tout conserver dans une minuscule pièce – celle où Népoux et moi travaillons – j’ai bien sûr de manière toute loi-de-murphy-enne accroché de mon délicat avant-bras la fameuse bouteille débouchée, dont le contenu s’est déversé exactement au centre de la table, soit au dessus du clavier de mon laptop qui, étrangement, y était justement déposé.

À la vitesse de l’éclair, j’y ai appliqué du papier absorbant, ai sauvegardé les fichiers qui étaient bien sûr dus pour le jour même, pour ensuite éteindre l’appareil et lui mettre la tête en bas dans l’espoir que la loi de la gravité fasse son proverbial effet. Le tout en quelques secondes, ou quelques dizaines de secondes.

Ensuite – vive monsieur l’ami revendeur officiel de produits Apple, nous sommes partis vers son bureau (Népoux au volant, moi tenant toujours le laptop ouvert la tête en bas, pour le laisser chez monsieur ami-docteur-de-macbook. À première vue, pas de dommage, et mon disque dur n’a pas été touché. Ami-docteur l’a gentiment installé dans un autre portable que je peux utiliser en attendant (quel stress d’ailleurs, l’appareil est neuf et il désire pouvoir le revendre par la suite (je présume à rabais, tout de même), j’ai pas le droit de faire de gaffe).

Faudra attendre quelques jours que ça sèche avant d’oser le redémarrer et ainsi connaître l’ampleur des dégâts. Peut-être de dommage n’y aura-t-il pas. croisons nos doigts (ou pour les allemands, tenons nos pouces) afin que ce soit le cas.

Le pire? Y a fallu que ça se produise la seule et unique journée où le chiiiiien n’était pas au bureau. Même pas la possibilité de lui jeter le blâme. Quel dommage, j’aurais adoré.

AJOUT: … et j’ai fait du ménage…

22 août 2010

Bricolage, bis

Hmmm, mon beau plan de table à diner, qui sur papier était brillant et formidable, sera beaucoup plus difficile à concrétiser que prévu (oh, surprise). Qu’à cela ne tienne, je vaincrai. Ça va juste coûter plus cher que prévu, et prendre beeeeaaaaauuuuucoup plus de temps. Soit. Et ça implique de défaire une partie de ce qui a été fait, et ça implique un énième tour au centre de réno, et ça implique d’autres tests, et blablabla, ça finit pas. Ne serait-ce que par orgueil, ça VA fonctionner.

Mon cher Népoux, pour sa part, a – joie! joie! – décidé de laisser tomber le beau-et-complexe-et-traditionnel tadelakt pour se ranger à mon souhait d’origine: on va faire le comptoir en béton. Après avoir légèrement testé le tadelakt il a rapidement abandonné le projet (avoir suivi les instructions, le test aurait été possiblement plus concluant, mais tout de même ça demeure très difficile à utiliser comme matériau). Alors youppi, nous pourrons couler une petite psicine de béton. Après avoir vu les ouvriers dans l,appartement travailler avec le truc auto-nivellant, je crois qu’on arrivera à un beau résultat.