L’institution financière avec laquelle je traite au Québec (ou plutôt disons que l’institution traite avec moi, c’est pas comme si l’adage « le client a toujours raison », dans ses cas-là, prévalait) est Desjardins.
C’est bien une coop, c’est bien qu’une institution financière désservant le Québec soie devenue un joueur important. Je suis d’accord avec tout ça. Mais maudit que c’est local comme entreprise. Me semble qu’on est en 2009, que depuis de nombreuses années on parle de globalisation, d’échanges internationaux, de commerce outre-mer. Me semble que l’ère des transactions bancaires électroniques est très, très bien entamée.
Saviez-vous qu’avec Desjardins, il est pour l’instant impossible d’effectuer un transfer de fonds vers une banque internationale? Je ne comprends pas… est-ce que l’origine de ce « mouvement » Desjardins est tellement centrée sur notre territoire qu’il leur en est impossible de penser qu’un simple individu puisse avoir à transférer des fonds ailleurs? Pour l’instant cela n’est possible que vers les États-Unis.
Ah par contre, il est ironiquement possible bien sûr de virer des fonds VERS un compte Desjardins de n’importe quelle banque au monde. Ça, ils l’acceptent, évidemment.. pfff.
Afin d’utiliser mes fonds Desjardins et de les transférer vers ma banque ici, je devrai donc aller retirer l’argent à un guichet automatique. Rien de bien compliqué me direz-vous… Mais considérant que la limite de retrait quotidienne dans un guichet, avec Desjardins, est de 500$ (donc approx 300 euros), et considérant que je paierai des frais lors de chaque retrait bien sûr, pour retirer disons 2000$ je devrai aller au guichet chaque jour pendant 4 jours, à coup de 500$ du coup. Pour retirer 3000$, j’en ai pour la semaine.
Oui, c’est une solution bien sûr. Mais j’appelle ça une vraie banque locale, et je ne suis pas certaine que ce soit nécessairement une qualité.