Archive for septembre, 2010

30 septembre 2010

GO!

Ca y est, journée déménagement. Envoyez-moi plein d’énergie!
Pas de pluie en vue, mais une 2e paire de bras masculins encore sous les vapeurs d’Oktoberfest… Ca promet.

Et bon, on ne prend que les meubles et les boites faites à la hâte hier, ce n’est qu’un début.

28 septembre 2010

Parlons lecture – Jasper Fforde

Pour la série des aventures de Thursday Next, détective littéraire.

Série où les livres et leurs personnages sont vivants et interagissent avec le monde réel. C’est rigolo, bourré de références littéraires (surtout vers la littérature anglaise vu que l’auteur est britannique, et je réalise à quel point je n’y connais pas grand chose) mais tout à fait ludique, complètement loufoque et très divertissant. Je ne sais pas si la traduction FR est bien ou pas, mais en anglais, le style est fluide et même léger.

En anglais, cinq volets sont actuellement disponibles, et un sixième à paraître dans quelques mois. C’est important de les lire dans l’ordre. Et j’ajoute cette série à la liste des livres dont j’aimerais avoir été l’auteur.

  1. The Eyre Affair (L’affaire Jane Eyre)
  2. Lost in a good book (Délivrez-moi!)
  3. The Well of Lost Plots (Le puits des histoires perdues)
  4. Something Rotten (Sauvez Hamlet)
  5. First Among Sequels (Le début de la fin)
  6. One of our Thursdays is missing (à paraître)

Voici ce que dit la FNAC du premier volume:

Détective à la brigade littéraire du service des opérations spéciales basé à Londres, Thursday Next s’occupe du grand banditisme reconverti dans le lucratif marché littéraire : revente d’éditions originales volées, contrefaçons, fraudeurs en tout genre… Un océan de routine pour celle dont le père voyage dans le temps et dont l’oncle est l’inventeur du papier carbone correcteur et des asticots synonymiques. Lorsque le froid, calculateur et extrêmement dénué de scrupules Achéron Hadès s’empare du manuscrit original de Jane Eyre et en séquestre l’héroïne, Thursday comprend qu’elle a enfin affaire à quelque chose de totalement inédit. Thriller littéraire ou conte fantastique ? Il faut abandonner tous ses repères de lecture pour entrer dans l’univers excentrique et très référencé de Jasper Fforde, où les personnages peuvent sauter spontanément des pages d’un roman.

25 septembre 2010

Ti-nenfant

J’ai reçu un truc promo (pour faire une longue histoire courte, Népoux a passé la journée en rando organisée par un manuf de matériel de plein air dont la maison-mère fabrique aussi des stylos, et connaissant mon émerveillement d’enfant pour les crayons de tous genres, il m’en a rapporté un paquet). Ça me rappelle à quel point j’aimais le moment de la rentrée scolaire où je ressentais une grande grande satisfaction à avoir plein de crayons de toutes les couleurs.

Et je pense que 25 ans plus tard, ça n’a pas vraiment changé. La petite fille en moi est toujours aussi émerveillée devant 15 beaux crayons tout neuf: y en a même un fait en matériel de ballon de basket!!!

24 septembre 2010

Le lancer du couteau

Nous sommes allés faire un léger tour du côté d’Oktoberfest.

Highlight de la soirée: un fêtard avancé qui attrape le verre devant lui contenant des ustensiles pour les gens qui désirent manger, qui tente d’en boire le contenu sans succès, qui développe une paranoïa et se déclare victime d’un mauvais tour, quelqu’un a dû déposer dans son verre des couteaux et des fourchettes.

Et du coup, de les lancer au le sol dans toutes les directions, par petites poignées.

23 septembre 2010

Éruption du pylône – Ajout

Je pense en avoir déjà parlé mais je ne retrouve plus le billet, alors je remet l’image pour illuminer vos papilles artistiques.

C’est commencé. Une immense structure métallique soi-disant artistique est présentement en éruption près de chez moi. Ça rappelle drôlement un pylône électrique. Dommage d’avoir investi des millions d’euros pour ce truc, y en a plein des vieux qui traînent quelque part chez Hydro-Québec des suites de la crise du verglas. La ville de Munich aurait pu en avoir toute une forêt pour le même prix.

Je ne remet aucunement en question le programme municipal de soutien aux artistes et au développement culturel ou artistique des rues de la ville (un pourcentage de la somme investie dans les travaux de construction ou d’aménagement effectués par la ville est destiné à l’achat d’une oeuvre d’art qui ornera le lieu des travaux en question). Je ne comprend pas la démarche artistique derrière notre futur pylône (faut rappeler que les infrastructures électriques ici sont invisibles, tout est souterrain) qui de ce fait bénéficiera en originalité vu la rareté de l’offre pylonique locale. Soit, cette oeuvre en question n’est pas à ma portée.

Mais considérant que quelques millions ont été déboursés pour le pylône, la ville n’aurait-elle pas pu choisir d’encourager un artiste local? Ou du moins, national?

Plutôt qu’étranger, tel que c’est le cas présentement?

AJOUT

Ok, plus de détails. La structure s’appelle « Mae West ». De Rita McBride, née dans le midwest américain, et vivant à NY ainsi que partiellement à Köln (c’est pas la Bavière, mais au moins c’est au pays). Réputation mondiale, semblerait-il. Sur son site web, on peut voir live par webcam l’éruption du truc.

Vous pouvez voir ici, si vous voulez:

Webcam du futur Mae West.

21 septembre 2010

Anachronisme en arrière-plan

À préciser – la Marie ici présente n’était pas très solidement fixée à son socle et a failli s’écrouler lorsque j’ai grimpé sur le piédestal en question sur lequel elle trône. C’aurait été gênant.

20 septembre 2010

Vendredi soir je portais le boa

..constrictor. Le vrai. Un peu moins de 2m en longueur, et 6 po de diamètre.

Dans mon désespéré besoin de faire autre chose que des travaux de rénos ou de bouloter, nous avons accepté une invitation à un événement organisé par Volvo à Regensburg (lancement d’un nouveau modèle dont je me fiche éperdument d’ailleurs). Pour assister à un lancement automobile, fallait vraiment que j’aie besoin de changer d’air.

Or, à ma grande surprise, le truc était très sympa, bien organisé, sympathique. Les petits plats servis étaient excellents, la foule nombreuse et diversifiée, le band de jazz qui jouait live était aussi très bien.  Une jeune femme propriétaire de boas était de la partie pour pimenter la soirée. Les invités ont pu les cajoler, les prendre autour de leur cou, et tout ça. Or, lorsque les animaux ont été sortis de leurs paniers, personne n’avait réellement d’envie de les approcher. Népoux et moi avons donc pu zieuter ça, outre au zoo, je n’en avais jamais vu de si près, encore moins tocuhé un. Ceci dit, je n’avais aucune opinion sur le sujet: est-ce repoussant, est-ce froid, est-ce désagréable, est-au contraire doux – bref, sans penser avoir d’affinité pour la chose, j’ai tout de même découvert un animal fascinant. Garfield, qu’il s’appellait, mon boa. La propriétaire m’en a mis un autour du cou après avoir lu ma profonde curiosité dans mes yeux hébétés et ma mâchoire entrouvertement ballante. C’est doux. C’est frais mais pas froid. La lumière est reflétée sur le peau dans toutes les variations du spectre. C’est lourd, très lourd. Ça s’enroule autour des épaules de la taille (oui oui, comme lorsqu’ils étranglent leurs proies) mais c’est agréable – du moins, si on ne fait pas partie du registre des proies potentielles.

Sans avoir l’intention de m’en procurer un, j’ai découvert un animal très intéressant et complètement différent de mes opinions pré-conçues.

Garfield, le plaisir a été pour moi.

17 septembre 2010

Ti-mé et le vol de vidanges

Un pas de plus a été franchi vers l’atteinte de la sécurité ultime de l’édifice dans lequel nous vivrons sous peu.

Déjà selon moi très sécuritaire (notre porte d’entrée, en bonne porte allemande, ne se déverrouille pas, et aller au garage souterrain chercher la voiture nécessite de déverrouiller 3 portes, aller à l’entreposage, 3 portes aussi, et n’oublions pas que ces portes sont coupe-feu): nos bacs poubelles et recyclage sont maintenant protégés par une cage verrouillée!

Si je met de côté ma mauvaise foi, je comprends minimalement le concept: nos containers donnent directement sur le boulevard achalandé, et il y a quelques mois, oh scandale, un méchant voisin d’un autre édifice est venu déverser dans nos espaces environ une tonne de détritus qui ont paralysé le fonctionnement du truc pour ses utilisateurs légitimes. Mais le hic, le voisin en question s’était débarrassé de boîtes sur lesquelles son nom et adresse étaient indiqués, et les détritus (secs et non-puants, précisons) lui ont été retournés. Schant que chaque édifice et chaque habitant paie un coût X mensuel variable selon la fréquence de prélèvement choisie,  effectivement, c’est chacun pour soi, vilain voisin.

Mais de là à encager et verrouiller?

16 septembre 2010

En manque de réalité

Les travaux-rénos achèvent. On prévoit emménager dans deux semaines environs. Du moins, partiellement: déménager les trucs utiles et nécessaires dans un premier temps, et par la suite, Népoux effectuera un tri des millions de choses qu’il a collectionnées au fil des deux dernières décennies. Oui, il a habité au même endroit pendant une période de temps dont l’unité de mesure est la décennie.

Le point demeure toutefois que j’ai hâte de recommencer à vivre dans la réalité. Peut-être retrouver une vie sociale minimale, m’alimenter intelligemment, mais surtout reprendre le fil de l’actualité – autant ici qu’au Québec. J’ai deux mois de retard sur toutes les formes de bulletins médiatiques, et ça me dérange. Sortir de Munich serait pas mal aussi, du moins, si c’est pour aller ailleurs que chercher quelqu’un à l’aéroport ou aller en banlieue chez Ikea.

Je fais une légère overdose du projet immobilier. Ça tombe mal, il en reste beaucoup à faire. Mais nous vaincrons, bien sûr, et régnerons sur le domaine de plancher laminé s’étendant comme les plaines des prairies et ce, sans même devoir diviser. César avait parfois tort, crois-je.

14 septembre 2010

Espion